La tirelire figure parmi les objets les plus emblématiques de l’enfance depuis le XIXe siècle. Si elle perdure encore à ce jour, c’est qu’elle est tout simplement devenue un accessoire indémodable. Elle traverse le temps et les époques tout en se réinventant. Bien que le fiduciaire tende peu à peu à disparaître au profit du paiement sans contact ou par l’émergence des crypto monnaies, l’ère du numérique ne peut transcender l’imaginaire enfantin.
C’est ainsi que notre belle tirelire traditionnelle se réinvente pour correspondre davantage à la nouvelle génération d’enfant qui entre dans la génération Z. Celles des futurs prés adolescents hyper connectés.
en effet, l’évolution des modèles de tirelire prend la forme de la tirelire licorne pour le style ou de l’ours en origami dans un rôle instructif.
Néanmoins, la présence des tirelires pour enfant a avant toute chose un rôle éducatif pour les parents consciencieux. La culture populaire prend ensuite le relais. Car il va sans dire que le premier coup de marteau et la récolte des pièces qui s’en suivent œuvreront pour l’achat de sucreries.
J’éduque mon enfant en le récompensant par des pièces
La tirelire s’insère dans un contexte éducatif idéal. Elle permet indistinctement d’avoir une incidence sur le comportement de son enfant. En effet, tous les enfants commettent écarts, turbulences ou ont leur moment d’excitation. Néanmoins, la punition et la récompense sont deux façons d’avoir une emprise un tant soit peu sur leur conduite. Cela forge leur personnalité et permet aussi de leur imposer des limites.
A titre illustratif, l’usage d’une tirelire cochon dès l’âge de 4 ans va permettre de les responsabiliser et de prendre soin de leur nouveau gagdet de compagnie. Des souvenirs et de nouvelles sensations vont commencer à émerger en eux. Comme par exemple, le fait de secouer leur tirelire et prendre plaisir à entendre le bruit des pièces raisonné dans le creux de leur porte-monnaie infantile.
De plus, l’adulte intelligent et attentif à l’évolution de sa progéniture peut profiter de cet instant de plaisir pour inculquer les prémices de la numérisation à son enfant.
Le cas de figure le plus éloquent consiste à réciter le nombre de pièces insérées dans la tirelire les unes après l’autre. Ce petit jeu anodin éveille l’enfant et lui permet de mémoriser les nombres ainsi que leur assimilation.
Ici, la tirelire en origami est exactement l’article le plus approprié. Elle s’insère parfaitement dans une fonction éducative où le toucher prend tout son sens. C’est d’ailleurs un peu l’esprit de la méthode Montessori qui s’exclame. A savoir l’apprentissage par le toucher.
J’assiste mon enfant dans l’achat de confiseries le jour J
L’occasion où la tirelire-cochon vole en éclat viendra un jour. Et c’est l’essence même de la création de ce portefeuille matérialisé. En quelques secondes, l’attachement à la Piggy Bank s’estompe pour laisser place au petit trésor de Rackham le Rouge. L’enfant prend évidemment conscience qu’il va pouvoir s’en mettre plein la lampe en achetant toute une gamme de bonbons sucrés et gélatineux.
C’est encore à cet instant précis que les parents doivent prendre à cœur la mission qui leur est confiée. A savoir, mesurer et tempérer périodiquement le goût prononcé pour les sucreries de leurs bambins.
Effectivement, vous savez bien qu’en bas âge, l’excès de glucose et de sucre raffiné attaque très rapidement les dents. Ainsi, proposer occasionnellement des fraises tagada ou dragibus est une opportunité insaisissable pour insister sur l’importance du brossage dentaire et du dentifrice. Non seulement, vous préservez l’émail de vos enfants. Mais aussi vous leur faite comprendre qu’il est possible de consommer de temps en temps des confiseries tout en respectant son hygiène bucco-dentaire.
Car contrairement aux jugements de valeur, les comportements et bonnes mœurs s’enseignent dès le plus jeune âge. Les enfants ne sont pas des robots. La fréquence régulière des actes permet de consolider leur mémoire et d’appliquer les principes transmis par les parents.
L’autre enseignement fondamental dans la relation tirelire bonbon consiste à assister son enfant lors de l’achat chez le buraliste.
Le rôle pédagogique va plus loin. Dans un langage approprié, vous devez faire prendre conscience à votre enfant que les pièces de monnaie ont un coût afin que ce dernier comprenne qu’il existe une valeur marchande pour acquérir des friandises.
Sans entrer dans les pensées matérialistes, cet apprentissage élémentaire prévient les caprices et traduit une réalité du monde dans lequel évolue l’enfant.
Je surveille attentivement l’alimentation de mon enfant
Le slogan « pour votre santé, évitez de manger trop gras, salé ou sucré » prend tout son sens. En effet, l’argent tiré de la tirelire au plus jeune âge n’est pas un prétexte pour donner une totale indépendance à son enfant. Dans la réalité, ils sont sous votre responsabilité. Cela se manifeste par le fait de leur donner la meilleure éducation, bien les vêtir et les nourrir.
En substance, derrière l’intitulé de cet article consacré à la tirelire et les bonbons se cachent une sagesse et une guideline pour s’épanouir avec son enfant.
Empiriquement parlant, c’est de l’exemplarité parentale que les individus tirent leurs bonnes mœurs et leurs valeurs. Concernant l’alimentation, c’est en adoptant un petit déjeuner sain (pâte à tartiner bio, sfouf marocain, céréales complètes…) qu’il est possible de récompenser son enfant à l’occasion par une petite poignée de chocolat ou de friandises.
Parce que c’est en procédant de cette manière exclusive et appropriée que vous lui donnez dès le réveil l’essentiel des apports journaliers nécessaires.
En privilégiant les lipides par différents moyens (muesli, fruits à coque…), vous stabilisez son index glycémique et pouvez donc jongler en lui donnant de temps en temps des bonbons.
En effet, le mariage céréales sucrés, lait, pâte à tartiner chargée en glucide puis bonbon au cours de la journée représente le mélange explosif à éviter pour préserver la santé de son enfant.
Veillez donc à donner des aliments nobles à votre enfant pour son équilibre pondéral et pour prévenir d’éventuelles maladies dans le futur comme le diabète de type 2.
Je m’oriente vers une nouvelle Piggy Bank en fonction de l’évolution de mon enfant
A travers le développement de notre article, le message que nous souhaitons vous transmettre, c’est que l’instrumentalisation de la tirelire et des bonbons bien maîtrisée participe à la construction de la personnalité de votre enfant.
Ici, nous mettrons l’accent sur la transition entre le monde de l’enfance et celui de la préadolescence.
L’éducation et la responsabilisation au cœur d’une nouvelle tirelire
Toujours dans la même logique que la corrélation tirelire et bonbon, au fur et à mesure que les enfants poussent, ils éprouvent d’autres besoins.
En contrepartie, les parents dont la vie active est bien remplie peuvent user d’une nouvelle stratégie éducative pour faire participer les enfants aux tâches de la maison. Ceci en vue d’alimenter une nouvelle tirelire en vue de réaliser de nouveaux objectifs.
Cela peut se traduire par l’achat d’un futur jeu vidéo ou la mise à disposition d’argent pour une place de cinéma…
Dans ce cas précis, l’adulte peut profiter de cette situation pour responsabiliser l’enfant au cœur de son foyer. Cela se traduit par exemple par le rangement et le nettoyage de la chambre, mettre et débarrasser la table à manger ou passer l’aspirateur dans la voiture de ses parents.
Toutes ces tâches ont un but précis. Il ne s’agit en aucun cas de tirer profit de son enfant mais de le faire évoluer et qu’il puisse s’épanouir par la suite en toute autonomie.
Fortifier l’esprit économe de son futur adolescent
L’étape ultime, dont la relation tirelire-bonbon procure des avantages dans la vie de l’enfant, s’observe par la construction de sa personnalité dans les années qui suivent.
En renouvelant les tirelires dans le temps, l’adulte enseignent indirectement à ses enfants à prendre conscience du monde dans lequel ils évoluent. L’objectif premier consiste donc à le récompenser et surtout à lui permettre de réaliser des économies pour son avenir.
Du coup, ce dernier est capable de s’apercevoir à son échelle qu’il peut lui-même se constituer un petit patrimoine. Les gestes répétitifs du parent en signifiant la valeur de l’argent participe à la future identité de leur adolescent.
Cette mise en situation peut-être une porte ouverte vers le goût pour le travail. Bien que l’âge légale pour entrer dans la vie active avec autorisation parentale est fixée à 16 ans, l’éducation et la responsabilisation à travers une tirelire est une piste exploitable pour arriver à cette fin.
Envisager comme un argent de poche grandissant, la tirelire figure parmi les causes bénéfiques pour rendre un adolescent indépendant. Ce travail de longue haleine est un cheminement qui commence par la transmission de valeurs sur des années et dès le plus jeune âge.
En définitive, derrière l’achat de bonbons avec les premières tirelires se cache toute une philosophie de vie. Ce but en soi est réalisable si l’investissement personnel et l’éducation parentale sont au rendez-vous.
L’application du paradigme tirelire-bonbon lorsqu’il est encadré par un adulte est une excellente transition profitable à tous dans la vie de famille.
Il participe positivement à l’éducation et la responsabilisation de l’enfant jusqu’ à sa majorité. Dans certains cas, il peut même être dans le futur une cause de réussite dans la vie d’adulte en développant l’attrait pour les économies, le sens du commerce, l’investissement immobilier ou les placements.